BDSM : mieux comprendre cette pratique sexuelle !

La pratique du BDSM est souvent mal vue du grand public. En effet, beaucoup de personnes se hâtent très vite de se faire une opinion toute faite de cette pratique sexuelle sur la base des séries ou films suivis. Malheureusement, la plupart de ces présentations cinématographiques ne rendent pas parfaitement compte de la compréhension à avoir du BDSM. Découvrez ici en quoi consiste réellement la pratique sexuelle que représente le BDSM.

Qu’est-ce que le BDSM ?

Comme le plan cul, le bondage, discipline, domination, soumission, sadomasochisme en abrégé BDSM est une pratique sexuelle contractuelle. Sauf qu’elle est basée sur la douleur, la contrainte, la brutalité et la réalisation des fantasmes sexuels de tout genre. S’il est vrai que le BDSM connait une forte adhésion aujourd’hui il faut tout de même souligner que sa pratique est très ancienne. L’exemple le plus concret de cette pratique sexuelle qui date de plusieurs siècles est la flagellation.

Quelles sont les composantes du BDSM ?

composantes du BDSM

La pratique du BDSM peut se faire de trois différentes manières que sont :

Le sadisme et le masochisme

Le sadisme est un état de plaisir sexuel que ressent une personne lorsqu’elle inflige une douleur ou humilie une autre personne. Il va généralement de pair avec la pratique du masochisme. En effet, le masochisme est l’état de quelqu’un qui tire son plaisir sexuel des souffrances physiques et morales consensuelles qu’il subit.

Ce qui fonde essentiellement la différence entre le sadisme et le masochisme est le moyen utilisé par chacun d’eux pour se satisfaire. Le sadisme en effet se base sur la haine et la sexualité pour satisfaire son désir sexuel. Le masochisme par contre tire sa satisfaction sexuelle de la douleur.

La domination et la soumission

La domination et la soumission

La soumission et la domination sont les deux facettes d’un même jeu de comportement et de désir sexuel. Dans cette composante du BDSM, une personne désire librement se faire dominer par une autre personne. Ici, le contact physique n’est pas indispensable puisque cette pratique sexuelle peut aussi se faire à distance.

Toutefois, il est possible d’opter pour une forme bien plus ferme de cette domination. Elle peut dans ce cas se manifester par des scènes de flagellations ou d’humiliation. Celui qui assure le rôle supérieur dans cette composante du BDSM est appelé dominant lorsqu’il est un homme. Mais s’il s’agit d’une femme, l’appellation correcte est dominatrice ou maitresse. En ce qui concerne les personnes dominées elles portent le nom de soumis ou soumise selon le sexe.

Le bondage

Le bondage est la troisième composante du BDSM. Il consiste généralement à immobiliser une personne et à la rendre captive. Cette immobilisation peut se faire par le biais de tous les moyens de contrainte possible. Il arrive parfois que certaines personnes dissocient le bondage des pratiques sexuelles.

Entre autres objets utilisés pour immobiliser une personne lors d’un bondage il est possible de citer la menotte et les chaines. Le recours la croix de Saint-André ainsi que les barres d’écartements constituent aussi des méthodes souvent utilisées. Dans l’un ou l’autre des cas présentés, il est essentiel de rappeler que l’accord et le consentement demeurent les conditions incontournables du BDSM.